Une mère et son nouveau né

Feue la Comtesse Cantidad de envíos : 242 Fecha de inscripción : 14/09/2005

Elissa tenait Marguerite tout contre son sein. On avait envoyé le Paulet chercher une nourrice à Murat. Tranquille, assez peu fatigué par rapport à son dernier accouchement, la baronne contemplait la petite fille et se demandait quand reviendrait son époux.

Cantidad de envíos : 13 Fecha de inscripción : 19/11/2005

Alionor fut introduite dans la chambre. Elle n'avait pas encore pu approcher ni même apercevoir de loin sa toute jeune petite soeur. La jeune fille s'avança vers sa mère.

"Bonjour mère. Je suis heureuse de voir que vous vous portez bien. J'ai craint un moment que vous fussiez aussi épuissée par cette couche que par votre précédente."

Elle marqua un temps de pause, puis finit par demander ce qui lui importait tant.

"Puis-je tenir ma petite soeur dans mes bras ?"

Feue la Comtesse Cantidad de envíos : 242 Fecha de inscripción : 14/09/2005

La baronne, les cheveux épars sur l'oreiller, acquiesca d'un signe de signe saisit doucement Marguerite, qu'elle tendit à sa fille.

-"Prochainement, ma fille, vous aussi enfanterez... Cela sera votre premier devoir d'épouse !"

Un chevaucheur d'armes portant la livrée royale ébranla l'huis du castel. Il fut reçu avec force déférence, et introduit auprès de la baronne et de sa fille.

Alors, s'agenouillant, il tendit la présente lettre.

Jehan a écrit:: Mon aimée,

La nouvelle de votre délivrance m'a causé heur sans pareil. J'ai grand haste de vous revoir et de tenir nostre puisnée dans mes bras. Le prénom de Marguerite qu'avez choisi est fort heureux, puisque mon arrière grand-mère maternelle se nommoit Marguerite de Saint-Hérem... Puisse cette enfant avoir la grasce et la beauté de sa mère !

Je seroi de retour à Bélinay pour le premier dimanche après Pasques, et j'y resteroi à vos costés tout le temps qu'il vous plaira. Les négociations de Cholet sont temporairement suspendues, et j'ai donné des instructions à la Hérauderie.

Ma mie, guettez un cavalier à Prat de Bouc d'ici six jours.

Votre toujours épris,
Jehan

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Alionor se tut du temps de la lecture de la lettre. Lorsque sa mère l'eu reposée, elle demanda enfin - heureuse de ne plus évoquer son propre mariage à venir.

_ Sont-ce là de mauvaises nouvelles, mère ?

Feue la Comtesse Cantidad de envíos : 242 Fecha de inscripción : 14/09/2005

La baronne sourit à sa jeune fille.

-"Pas du tout, ma chérie. Votre père rentrera prochainement, et nous pourrons baptiser votre soeur. Il nous faudra alors songer à votre mariage."

Au dehors, le soleil déclina lentement, puis s'éteint. La baronne, endormie au milieu de ses draps et de ses couvertures, avait confié à une nourrice les soins de la petite dernière née.
Elle s'endormit sereinement.

Les jours passèrent, et la petite Marguerite se portait bien. Elissa avait fait venir un prêtre pour régler la préparation du baptême. Il pourrait bientôt avoir lieu... Dès que le baron serait de retour.

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